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Une bibliothèque pleine de trésors : Spécial paternité

À Cible Famille Brandon, nous avons la chance d’avoir une grande bibliothèque avec des bijoux de livre. Nous offrons à nos membres, comme vous le savez, le prêt de livres sur divers sujets tels que : le sommeil de bébé, la sexualité (comment l’expliquer aux enfants et aux ados) et même des bandes dessinées !

 Je voulais prendre 2 minutes de votre temps pour vous parler de nos livres sur la paternité. Je sais que la vie va vite, donc je vous ai fait un petit résumé pour vous aider à faire votre choix.

PAPA par-ci, PAPA par-là et PAPA 24/7

Ces deux livres sont écrits par un comédien et conférencier connu (OH, je vous garde la surprise). On y parle des situations de la vie quotidienne avec des enfants qui ne sont pas toujours simples, mais de façon comique. L’humour est son cheval de bataille dans sa parentalité, et ce dans toutes les situations possibles (ou presque). Le tout accompagné d’anecdotes de la vie de tous les jours. À lire avec une bière… eh, je voulais dire du lait !

Enquête de paternité

Un livre riche d’expérience, de masculinité de toute part et d’amour. Si vous avez le goût de lire un livre écrit par plus de 52 hommes, voilà votre chance ! De Jean-René Dufort à Marc Hervieux, en passant par Luc Picard et Patrick Senécal, chaque page parle de la relation d’un enfant avec son père ou une personne significative dans sa vie. On parle du beau, mais aussi du moins beau de ces relations, avec une vision qui est propre à chaque artiste.

Devenir père

Un livre utile pendant la grossesse, mais également pour l’après. Les sujets sont variés : de communiquer in utero au nom, prénom et identité sociale, en passant par votre bébé qui communique avec vous et le partage des tâches. Vous aimez approfondir vos connaissances?  Vous apprendrez plein de trucs, comme quelle est la capacité de l’appareil digestif de bébé ou à combien de pulsation par minute bat son cœur?  Un livre parfait pour le papa impliqué et curieux que tu es !

Les 101 secrets d’un père cool

Tu as toujours voulu savoir comment faire revenir un boomerang, comment faire un bateau en papier ou encore, comment identifier un serpent venimeux ? Voilà le livre pour toi ! Ton enfant va te trouver tellement cool parce que tu vas savoir TOUT faire grâce à ce livre. L’apprentissage se fait à tous les niveaux.

Moi aussi, j’attends un enfant ! Le guide du futur papa

Voilà, ta blonde arrive avec un bâton dans les mains et deux lignes sont bien visibles. Félicitations, tu seras PAPA ! Dans cet ouvrage, on prend le temps de passer en revue tous les mois de la grossesse avec leurs spécificités.

Par exemple, pour les premiers mois, on t’offre des idées de recettes à cuisiner et les achats utiles à faire (et surtout pour quoi). Pour chaque mois, on t’explique brièvement l’état physique et émotif de ta conjointe ainsi que l’état de votre bébé.

Devenir papa : C’est quoi, être père aujourd’hui

Ce bouquin parle du « devenir papa » dans tout ce que cela implique y compris l’aspect génétique. On y parle du syndrome de la couvade, de la diversité des modèles paternels avec des exemples concrets ou même du fait de passer d’une vie de couple à une vie de famille.

Attention : PAPA droit devant

C’est un livre humoristique avec du pratico-pratique. Tu veux savoir si tu dois faire des cours prénataux, on te répond. Tu veux savoir comment bébé dort, on te répond. Tu veux savoir si vous allez avoir une vie sexuelle pendant la grossesse ou après, on te répond. C’est facile de même. Tu as une question, ce livre a LA réponse.

L’avantage de cet ouvrage ce sont les conseils « punch » et rapides à lire.  Les sujets vont de la grossesse jusqu’à ce que bébé soit arrivé, donc des hormones de maman aux purées/DME (diversification alimentaire menée par l’enfant) de bébé en passant par le bain.

Voilà une belle sélection de livres sur la paternité que nous prêtons à Cible Famille Brandon. Vous en voulez un ? C’est très simple, il faut être membre et venir les chercher du lundi au vendredi. C’est presque plus facile qu’à la bibliothèque !

Attention messieurs, à vos livres. Prêt PAPA prêt, lisez !

Par Marybel Bergeron, Animatrice-Intervenante à Cible Famille Brandon

Favoriser la positivité de ton enfant : 5 astuces efficaces pour cultiver l’optimisme

Élever un enfant optimiste et résilient est l’un des plus beaux cadeaux à lui faire.

La positivité, en plus d’améliorer le bien-être mental, aide aussi à surmonter les défis de la vie.

Voici 5 astuces pratiques pour cultiver l’optimisme de ton jeune et l’aider à cheminer dans la vie avec le sourire.

1. Développez la gratitude

Apprend à ton enfant à apprécier les petites choses de la vie.

Faites-en ensemble une routine quotidienne. Chaque soir avant le dodo, demande à ton enfant de nommer 3 choses pour lesquelles il est reconnaissant. Ça peut être de toutes petites choses simples ou des choses plus importantes.

La gratitude aide à focaliser l’attention sur le positif et à apprécier ce que l’on a. Ça permet de prendre conscience de tous les petits bonheurs du quotidien.

Et ton enfant s’endormira sur une note positive !

2. Le renforcement positif

Sois positif envers ton enfant : que ça soit un encouragement, un compliment ou la reconnaissance d’une de ses actions, cela augmentera son estime personnelle. « Tu es capable », « Je t’aime », « Tu peux réussir », « J’ai confiance en toi », « Merci de m’avoir aidé, tu es gentil » vont lui donner confiance et lui apprendre qu’il mérite le meilleur.

Apprend lui aussi à s’approprier ces affirmations « Je suis capable », « Je suis courageux »… et à développer une vision positive de lui-même.

3. Encourage la résolution de problèmes

Aide ton enfant à voir les difficultés non comme des problèmes, mais comme des défis et des opportunités d’apprentissage. Plutôt que de se concentrer sur l’échec, encourage-le à réfléchir à des solutions et à comprendre que chaque épreuve est une chance de grandir, d’apprendre, d’avancer dans la vie.

4. Positivité du matin

Chaque matin, commencez la journée avec une affirmation positive ou une phrase inspirante, que vous pouvez dire ensemble avec ton enfant. « Aujourd’hui est une magnifique journée », « Ce matin, je choisis d’être de bonne humeur », « Cette journée va m’apporter du bonheur ».

On peut la dire, l’écrire sur un tableau, ou sur un post-it que ton enfant pourra garder avec lui toute la journée.  

5. Le bon côté des choses

En cas de changement, de difficulté ou de déception, sans nier ce que ton enfant ressent, montre-lui qu’il y a toujours des alternatives et un bon côté.

Par exemples : « Malheureusement, l’école est fermée et je ne verrai pas mes amis… mais heureusement, je profite de ma journée pour relaxer et jouer à la maison », « Oh non ! La roue de mon vélo est brisée… heureusement, je peux me promener à pied et comme ça, j’ai le temps de ramasser des fleurs ».

L’idéal est que ton enfant trouve lui-même ce bon côté. Au début, il aura peut-être du mal, mais il va développer son optimisme.

Le plus : être un modèle positif

Les enfants apprennent par l’exemple.

En montrant une attitude optimiste dans la vie, même face à des situations difficiles, et en exprimant des solutions constructives, tu enseignes par l’exemple à ton enfant que rien n’est insurmontable.

Avoir une attitude positive et ouverte, communiquer, accepter ses émotions et les gérer, va créer un environnement familial favorable pour que ton enfant apprenne à gérer ses émotions et développe une attitude positive. S’il te voir faire ainsi, il va le faire aussi.

En intégrant ces quelques trucs dans votre vie, tu offres à ton enfant des outils concrets pour cultiver l’optimisme et développer une perspective positive. Ces petites pratiques quotidiennes peuvent avoir un impact profond sur son bien-être émotionnel et sa vision du monde et seront un atout pour son bonheur futur.

Par Sophie Seguin, responsable des communications pour Cible Famille Brandon

Pour aller plus loin…

Quelques livres disponibles dans la bibliothèque de Cible Famille Brandon :

  • Mieux vivre avec un enfant déprimé ou anxieux, Sam Cartwright-Hatton
  • Pour une enfance heureuse, Dr Catherine Gueguen
  • Les Psy-trucs pour les enfants de 0 à 3 ans, Suzanne Vallières
  • Les Psy-trucs pour les enfants de 3 à 6 ans, Suzanne Vallières
  • Les Psy-trucs pour les enfants de 6 à 9 ans, Suzanne Vallières

Consentement, ce malmené pendant le temps des fêtes…

  • Va donner un bec à ta tante
  • Allez, vas-y, elle attend ton bec avant de partir !
  • Veut paaaaassss !!
  • Ça c’est pas poli, tu ne l’as pas vu depuis 6 mois !

Ça vous fait penser à une situation vécue ? Ou encore…

  • Oh! T’as vu, c’est le Père Noël qui vient te porter tes cadeaux !
  • Aaaaaahhhh!!! Whouah, Whoooah, Snif-snif,
  • Si tu veux que le père Noël te donne ton cadeau, il faut que tu t’assoies sur lui…
  • Nnoooooon…. Bouh, Ouinnn, Ouinnn… Snif, snif…
  • Bon ben on va lui dire de repartir au Pôle Nord avec ton cadeau d’abord !

Ah, le temps des fêtes ! Les retrouvailles familiales, c’est le fun : on rit, on fête ! Mais parfois, on fait face à beaucoup de pressions ou de conventions sociales… Bien que ces situations partent souvent de bonnes intentions (faire plaisir à la tante, pousser l’enfant à dépasser sa peur du Père Noël, etc.), elles emmènent malheureusement les enfants à croire que leur consentement n’a pas d’importance et n’est pas respecté par les adultes significatifs de leur entourage… Et si cette année, on évitait de se mettre la pression pour respecter des conventions et on mettait de l’avant nos valeurs ?

Qu’est-ce que c’est le consentement ?

Selon le dictionnaire Larousse, le consentement, c’est « l’action de donner son accord à une action, à un projet ». C’est donc l’action de dire oui ou non à une proposition. De plus, le consentement est un processus. C’est-à-dire qu’il peut être retiré à tout moment.

Évidemment, il existe tout plein de nuances entre le oui et le non. Par exemple, l’enfant pourrait ne pas avoir envie de donner un bec à sa tante, mais avoir envie de lui faire un high five pour lui dire au revoir. Il faut avoir l’espace pour ressentir et exprimer ces nuances et être entendu.

On respecte le consentement si on écoute la réponse de l’autre à la proposition. Il faut aussi prendre le temps de se demander si on a réellement proposé quelque chose ou on l’a imposé.

Pour pouvoir affirmer qu’il y a eu consentement, celui-ci doit être :

  1. Libre de toute contrainte, pression ou menace physique, psychologique ou matérielle. Dans l’exemple du Père Noël qui va repartir au pôle Nord sans donner le cadeau à l’enfant, si l’enfant finit par dire oui pour aller s’asseoir sur le père Noël, il ou elle ne le fait pas de façon libre, car il fait face à la menace de ne pas avoir ses cadeaux.
  1. Éclairé ou informé. Est-ce que la personne comprend bien ce qui lui est proposé ? Est-ce qu’elle a reçu toute l’information nécessaire pour prendre une décision éclairée ?
  2. Enthousiaste ou authentique. Est-ce que la personne ressent un « OUI » authentique et enthousiaste ou elle se force pour correspondre aux normes sociales par exemple ?

Sur le plan légal, la convention internationale relative aux droits de l’enfant, à laquelle le Canada adhère, stipule à l’article 12 que « Les États parties garantissent à l’enfant qui est capable de discernement le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant, les opinions de l’enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité. »

Il existe des petites exceptions où le consentement de l’enfant peut ne pas être pris en compte

Si l’intégrité physique ou psychologique ou la vie de l’enfant ou de quelqu’un d’autre est en danger. On peut donc se poser cette question avant d’agir et s’assurer que l’action que l’on souhaite poser sans son consentement vise à assurer sa sécurité ou celle des autres.

Apprentissage du consentement

Les enfants apprennent très jeunes les bases du consentement. Il faut comprendre que peu importe si l’on organise volontairement des exercices sur le consentement avec l’enfant ou pas, il ou elle l’apprendra à travers ses différentes expériences de vie. Aussi bien s’assurer qu’il ou elle l’apprenne de façon positive et non par des expériences négatives.

Apprendre le respect du consentement dès son plus jeune âge est la meilleure protection contre les agressions de toutes sortes qui pourraient survenir tant dans l’enfance qu’à l’âge adulte. En tant qu’adultes significatifs, on a un grand rôle à jouer dans ces apprentissages.

On doit évidemment s’ajuster à l’âge de l’enfant dans les exercices d’apprentissages ou dans les expériences de vie. Par exemple, pour un enfant en très bas âge qui n’a pas développé le langage verbal, on peut porter attention au langage physique. Si l’enfant montre un signe de malaise, c’est sa façon d’exprimer un non.

Et comment on s’y prend ? Voici 4 éléments essentiels :

1. Apprendre à poser des questions ouvertes et claires

Poser une question ouverte c’est laisser la liberté à l’autre d’y répondre dans ses propres mots et éviter de lui offrir des choix limités.

On peut pratiquer avec les enfants cet apprentissage à travers les activités que l’on fait déjà dans le quotidien. Apprendre comment demander pour emprunter un jouet, partager une activité ou une zone de jeu, par exemple.

Dans l’exemple de départ, quand on dit à l’enfant « Va donner un bec à ta tante », on donne un ordre, il n’y a pas de place au refus ou à une contre-proposition. On pourrait reformuler par « Est-ce que tu veux dire au revoir à ta tante ? ». Si la réponse est positive, on peut y aller avec des questions plus précises comme « Comment voudrais-tu lui dire au revoir ? » En s’adressant à l’enfant avec des questions ouvertes aussi souvent que possible, il ou elle apprendra à le faire par l’exemple.

2. Apprendre à entendre et respecter le refus, les limites ou les contre-propositions

Ce n’est pas toujours facile de se faire dire non… On peut se sentir triste, déçu ou déstabilisé par une réponse négative à une proposition qui nous enthousiasmait. En se pratiquant à le faire, on peut développer une belle posture d’accueil de l’autre, peu importe sa réponse.

On peut commencer avec des choses simples comme jouer à dire non à l’autre. Même si on le fait en contexte de jeu ou de pratique, notre cerveau s’habitue à entendre et accepter le refus de l’autre. Lors d’un refus, on peut prendre le temps de vivre l’émotion que cela suscite, prendre du recul et ensuite nommer ses émotions.

  • As-tu envie d’aller manger une crème glacée avec moi ?
  • Non.
  • As-tu une idée d’autre activité qu’on pourrait faire ensemble ?
  • Non.
  • Est-ce que tu as envie de faire une autre activité avec moi ?
  • Non.
  • D’accord, je suis triste de ne pas faire une activité avec toi, mais fais-moi signe si tu as envie d’en faire une à un autre moment.

On peut aussi se pratiquer à formuler des contre-propositions et à exprimer des limites à l’autre :

  • As-tu envie de manger de la crème glacée avec moi ?
  • Non, j’ai trop froid, mais on pourrait s’allumer un feu de foyer si tu veux ?
  • J’aimerais bien mais j’ai peur du feu. Si c’est toi qui l’allumes, je serais plus à l’aise. Est-ce que tu voudrais l’allumer ?
  • Oui, pas de souci, je vais allumer le feu en étant prudente.
  • Merci ! Veux-tu que je te propose à nouveau une crème glacée un autre jour ou tu ne préfères pas ?
  • Oui, tu peux me redemander, j’aime bien la crème glacée.

3. Apprendre à lire et comprendre ses émotions.

Il faut développer tout plein d’outils pour comprendre si à l’intérieur de soi c’est un oui ou un non que l’on ressent, pour pratiquer son « J’aime, J’aime pas ».

Il existe une panoplie d’activités, d’exercices, de lectures à faire avec les enfants de tous âges pour l’exploration des émotions. Voir la liste de références à la fin de l’article.

4. Apprendre à exprimer des limites claires.

Le plus important ici, c’est que l’enfant apprenne, avec des expériences positives répétées, que ses limites sont entendues et respectées. De cette façon, il ou elle continuera tout au long de sa vie à être confiant·e dans son droit de refuser ou d’accepter quelque chose.

On peut accompagner l’enfant en l’aidant à détailler ses propos. Par exemple, si on lui propose une activité et que l’enfant répond « non », on pourrait voir avec lui ou elle pourquoi. Le pratiquer à s’exprimer librement. Est-ce parce que tu es occupé à autre chose ? Est-ce parce que tu n’aimes pas cette activité ?

Tous ces efforts de communication vous aideront à mieux vous connaître, renforcer le lien relationnel et ajouter de la nuance. Vous pourrez ainsi savoir si pour les prochaines fois il est pertinent de proposer à nouveau la même chose, si la proposition peut être modifiée ou si vous ne devez plus faire de propositions qui s’apparente à celle-ci. Communiquer ainsi permettra de se sentir écouté et respecté.

L’exploration des émotions, comme mentionné plus haut, aidera aussi à exprimer des limites, car les limites sont très souvent reliées à une émotion.

Exercices, jeux pédagogiques et références

Tous les éléments marqués d’un * sont disponibles gratuitement en prêt pour les membres de Cible Famille Brandon.

Pour l’exploration des émotions

Livres

Jeux

Activités de Cible Famille

Activités à réaliser à la maison

  • On peut se créer un jeu de mimes-émotions : 1 personne mime une émotion et les autres doivent deviner. Mettre l’emphase sur les 4 émotions de base : Peur, joie, tristesse et colère. On peut aussi s’amuser à mimer devant le miroir avec l’enfant. Poser des questions comme : Quand tu as mimé la peur, quelles étaient les sensations physiques dans ton corps ? J’ai mimé la tristesse, toi, est-ce que ça t’arrive d’être triste ? Qu’est-ce qui pourrait te faire vivre de la tristesse ?

Vidéos

En bref, ce qu’on vous propose en cette période des fêtes c’est de :

  • Ne pas céder à la pression sociale si celle-ci va à l’encontre de vos valeurs et de l’écoute du consentement de votre enfant.
  • Montrer l’exemple aux enfants en étant à l’écoute de leurs limites et de celles des autres.
  • Favoriser la communication et les questions ouvertes.

En vous souhaitant de joyeuses fêtes !

Par Véronique Potvin, responsable TI et soutien administratif pour Cible Famille Brandon

Parents d’ados, pas toujours facile !

Quelques petites réflexions à l’attention des parents d’ados…

Finalement, il ne faut pas oublier que même si notre ado fait le dur à cuire, il a besoin de savoir que nous serons toujours là pour lui et que nous l’aimons d’un amour inconditionnel.

Par Julie Croisetière, Animatrice-éducatrice à Cible Famille Brandon

L’entrée à la maternelle

La rentrée, c’est une grande étape pour l’enfant, comme pour le parent ! Ça peut être un moment stressant, pour l’un comme pour l’autre…

Pas de panique ! Nous vous donnons quelques trucs pour faciliter l’intégration de votre petit trésor dans cette nouvelle étape de sa vie.

Tout d’abord, ne vous mettez pas la pression ! Votre enfant va à l’école pour APPRENDRE : on ne s’attend pas à ce qu’il sache déjà tout…

En plus, il risquerait de s’y ennuyer !

Votre enfant n’a pas à savoir écrire, compter, connaitre tout son alphabet, ses chiffres, etc. avant l’entrée à l’école. Il pourrait s’ennuyer, car il ne sera pas rendu au même stade que les autres et que malgré tout, il devra attendre ses camarades. De plus, les professeurs ont une façon de montrer la calligraphie qui n’est pas nécessairement la nôtre. Ainsi, l’enfant devra réapprendre à écrire et cela peut jouer défavorablement sur sa motivation et son estime de soi. La seule exigence pour entrée à la maternelle est d’avoir 4 ans ou 5 ans au 30 septembre.

Toutefois, cela ne veut pas dire de ne rien faire. Il peut bien écrire son nom ou compter jusqu’à 20 pour le plaisir. Chaque enfant a son propre rythme. Il ne faut pas oublier que l’école est un lieu d’apprentissage et de découvertes et nous devons laisser notre enfant y faire ses expériences.

Il y a plusieurs façons d’aider votre enfant avant l’arrivée du premier jour d’école, en le rassurant et en le préparant.

Au niveau psychologique 

  • Lui montrer à se détendre s’il est très actif.
  • Lui apprendre à être attentif aux personnes qui l’entourent.
  • Il est bon que l’enfant apprenne à se motiver par lui-même et à être fier de lui (cela se fait par des encouragements).
  • Lui expliquer ce qu’est l’école et ce qu’il va aller y faire.
  • Lui dire qu’il se fera des amis et qu’il jouera avec eux.
  • Lui dire qu’il y aura toujours un adulte avec lui, sur qui il pourra compter.
  • Lui parler de l’école positivement.
  • Lui expliquer sa future routine quotidienne, du lever au coucher.
  • Lui apprendre à devenir « un grand »… c’est-à-dire ranger ses jouets, placer son manteau et ses bottes à l’endroit désigné lorsqu’il revient de l’extérieur, etc.

Au niveau physique 

  • Travailler avec lui sa motricité globale et sa motricité fine.
  • S’assurer qu’il est propre et qu’il est capable de s’essuyer seul.
  • Pratiquer avec lui à ouvrir ses plats, bouteilles, thermos ainsi il serait prêt et autonome, lors des collations et du dîner.

Au niveau énergétique 

Saviez-vous que vers 4-5 ans, la consommation énergétique du cerveau de l’enfant est d’environ 65 % de toute sa consommation d’énergie d’une journée, comparativement à 25 % chez un adulte ? Pour combler ses besoins énergétiques, il faut :

  • Un bon sommeil : qu’il se couche et se lève tôt.
  • Lui offrir de bonnes habitudes alimentaires (repas et collations équilibrées).
  • Lui permettre d’avoir un peu de temps libre pour jouer comme il le désire.

Au niveau de la préparation de son matériel 

  • Lors de l’achat de son matériel, il estintéressant d’impliquer votre enfant dans le choix des différents articles. Sinon, lui monter toutes ses affaires une fois rendus à la maison.
  • Prendre un temps d’identifier le matériel au nom de l’enfant.
  • Lors de la première journée, s’assurer d’avoir tout le matériel demandé par l’enseignant.

Au niveau de la séparation 

  • Il est important d’en parler à l’avance.
  • Lui expliquer que cela va être comme lorsqu’il va à la garderie, ou chez grand-maman, par exemple.
  • On peut aussi se servir de l’exemple du travail de maman ou de papa pour lui expliquer qu’il va partir le matin et revenir dans l’après-midi.
  • L’utilisation de livre d’histoire peut aider à lui expliquer l’entrée à l’école, ainsi que la séparation reliée à celle-ci.

Au niveau des lieux 

  • Aller à la visite de l’école si cela est possible. Si vous n’êtes pas disponible, vous pourriez demander à un grand-parent d’y aller à votre place. Cela permettra à votre enfant de se familiariser avec l’école, sa classe, les professeurs ainsi que les autres enfants qui seront avec lui à la rentrée scolaire.
  • Pour les enfants trop jeunes pour l’entrée à la maternelle, renseignez-vous sur le programme Passe-partout. Ces ateliers préscolaires sont une bonne façon pour votre enfant d’intégrer le monde scolaire. Dans certains milieux, il y a aussi une prématernelle pour les enfants de 4 ans.
  • Durant l’été, profitez-en pour aller dans la cour de l’école et laissez-le explorer.

La veille du premier jour d’école 

  • Couchez votre enfant tôt.
  • Prendre le temps de répondre à toutes ses questions.
  • Si vous êtes émotif, évitez de trop le démontrer devant votre enfant.
  • Dites-lui qu’il est devenu grand et que vous êtes fier de lui.

Le jour de la rentrée scolaire 

  • Levez-le tôt, mais pas trop.
  • Prenez le temps de déjeuner avec lui et de le rassurer en même temps.
  • Idéalement, ne pas trop étirer les « au revoir », c’est-à-dire lui dire bye-bye, puis revenir pour lui faire un câlin et repartir, pour ensuite revenir pour lui donner un dernier bec, etc.

À noter : Lors de la première journée d’école, il y a souvent une activité d’accueil parent/enfant. Ensuite, il y a une entrée progressive, soit une journée avec la moitié du groupe et l’autre moitié demeure à la maison, et le lendemain c’est le contraire. À la troisième journée d’école, le groupe complet se retrouve en classe.

Ça y est ! Votre enfant est un grand et fait un pas de plus vers son autonomie ! L’entrée à la maternelle est une nouvelle étape souvent emplie d’émotion pour l’un et l’autre. Soutenir votre enfant, l’écouter et vous impliquez de façon positive facilitera ses débuts à l’école. Et après quelques temps, vous trouverez sûrement que votre enfant grandit et s’épanouit !

Par Julie Croisetière, éducatrice-animatrice à Cible Famille Brandon

Pour en savoir plus sur les activités de Cible Famille Brandon pour les enfants d’âge scolaire :

Bébé est là ! Sommeil où es-tu ?

Oh sommeil ! Où es-tu ? Bébé est arrivé et il ne dort pas SAUF, dans vos bras ou dans la poussette. Résultat : maman et papa sont épuisés. C’est normal !

Que pouvons-nous faire pour que bébé dorme ? Est-ce qu’il y a un truc miracle qui nous a échappé ? Eh bien non! Je suis désolée. Bébé est déboussolé. Il n’y a pas si longtemps, votre nourrisson était au chaud dans le ventre de maman, bien protégé. Il écoutait son cœur, sa voix, ses 1 000 aller-retour à la toilette. Il n’avait qu’à ouvrir la bouche pour avaler du nourrissant liquide amniotique et recevait des nutriments par le cordon ombilical. Donc, il n’avait jamais faim. Il était si bien. Et tout à coup, le voilà dans les bras de ses merveilleux parents.  

Que pouvons-nous faire pour aider bébé et du fait même, ses parents ? Premièrement, une chose à se rappeler : ON NE PEUT ENDORMIR PERSONNE ! On peut aider à l’endormissement, mais endormir quelqu’un c’est impossible. Sauf, peut-être à la lutte. Comment peut-on aider nos touts petits avec leur endormissement ?

Voici quelques pistes de réflexion…

1) Vivre en proximité

Bébé a besoin de vivre près de vous. Je sais, je sais. Je ne vous aide pas. Cependant, le fait de vivre collé·e sur votre tout petit va l’aider à augmenter son niveau de confiance en lui. Il va retrouver la même sensation qu’il avait dans le bedon de maman. Chers parents, faites du portage, du peau-à-peau et beaucoup de câlins ! Cela va l’aider à prendre confiance en lui donc, en sa capacité à s’endormir.

Vivre en proximité avec votre poupon va aussi vous aider à reconnaitre ses signes de fatigue. Certains bébés vont se frotter les yeux, d’autres vont se mettre à babiller davantage ou se frotter l’oreille. Lorsque vous remarquez ces signes qui sont propres à votre bébé, c’est le moment de lui proposer une sieste.

2) Aménager notre environnement

Idéalement, on aménage notre espace. Que vous ayez choisi que bébé dorme dans sa chambre, dans votre chambre ou avec vous dans votre lit, l’important c’est de penser à l’environnement. La lumière dans la chambre où bébé dort ne doit pas être trop forte. Dans un monde idéal, on n’allume pas les lumières la nuit ou simplement, une veilleuse. On ne met pas de télévision ni de cellulaire la nuit. Pourquoi ? Ça va stimuler bébé et ce n’est pas ce qu’on souhaite.

On peut également mettre un bruit blanc (musique, bruit d’eau, etc.). N’oublions pas que dans le ventre de maman, bébé entendait toujours quelque chose. Donc, c’est sécurisant pour lui.

Vers 6 à 8 semaines, votre petit chéri va être sur le même horaire que vous, soit sur un cycle de 24h. C’est dans ces mêmes semaines que bébé va faire la différence entre le jour et la nuit. C’est une bonne idée de laisser un peu de lumière le jour pour que votre petit amour voit la différence entre la nuit et le jour.

TRUC : Vous marchez sur la pointe des pieds pendant la sieste de bébé ? Vous stressez à l’idée que pitou jappe un coup ou que papi appelle pour prendre des nouvelles ? Continuez de faire vos choses dans la journée. Sinon, lorsque bébé va grandir, un simple bruit va le réveiller.

3) Les rituels d’endormissement

Il a deux sortes de rituel avec bébé : les rituels interactifs et les rituels autonomes.

Les rituels interactifs sont entre vous et bébé. Ils impliquent pour le bébé le support de quelqu’un : le bercer, chanter pour lui, aller faire un tour de poussette, lui offrir une dernière tétée, etc. Ce sont des rituels que bébé ne pourra pas reproduire lorsqu’il veut s’endormir. Ces rituels se font souvent lorsque bébé est tout petit et c’est très bien.

Les rituels autonomes sont faits seulement par bébé. Des rituels tels que : se balancer, sucer son pouce ou sa suce, chantonner, pleurer quelques minutes, etc. Souvent les enfants vont reproduire ce que leurs parents faisaient. Par exemple : Si vous bercez bébé pour l’endormir, bébé va peut-être se balancer dans son lit ou si bébé s’endormait sur le sein ou le biberon peut-être que bébé va sucer son pouce ou une suce.

TRUC : Vous pouvez mettre un vêtement que vous avez porté dans le berceau ou le moïse pour qu’il sente votre odeur. Cela peut l’aider à s’apaiser et être dans de bonnes dispositions pour s’endormir.

4) L’importance des routines

Les bébés ADORENT les routines. Ça les sécurise et ça les situe dans le temps. Leur cerveau est trop immature pour qu’ils se repèrent seuls dans le temps.

Si vous instaurez une routine, bébé va savoir à quoi s’attendre. Il va anticiper ce qui arrive. La routine du dodo doit être faite tous les soirs et doit se répéter. L’idéal est d’instaurer la routine le plus tôt possible dans la vie de votre poupon. Exemple de routine : On joue et on stimule bébé ; on donne le bain ; ensuite, on l’habille et on donne le sein ou le biberon. Puis on chante une chanson et on le couche.

Plus bébé grandit, plus on le couche directement dans le lit, encore éveillé. Imaginez vous endormir dans votre auto et vous réveiller dans votre bain ! Vous allez avoir de la difficulté à vous repérer. C’est la même chose pour votre tout-petit. Idéalement, on couche l’enfant toujours à la même place, que ce soit pour les siestes ou pour la nuit. La dernière partie de votre routine du soir peut être appliquée également pour les siestes. Par exemple : si vous lisez un livre avant le dodo du soir, faites-le également pour la sieste. Bébé va, petit à petit, déduire que le dodo s’en vient.

5) Les stimuli et les nouvelles sensations

Votre petit a plusieurs apprentissages à faire, comme vous le savez.

La sensation de faim est nouvelle pour lui. Dans le ventre de maman, il ne la ressentait pas. Le gargouillement du ventre, mais c’est quoi ça ?! Le bébé ne ferait pas la différence entre le fait d’avoir faim ou de réconfort avec la succion. Cette nouvelle sensation est étrange pour lui.

Le moment où il s’endort est aussi une sensation nouvelle pour bébé. Votre poupon va avoir l’impression  de se laisser partir et c’est déroutant. Il faut l’accompagner dans cette nouvelle perception. Pour certains bébés, l’emmaillotement aide à mieux vivre ce moment-là. Outre l’emmaillotement, on peut rouler une serviette qu’on met en dessous des aisselles, puis qu’on passe sous les genoux pour longer le corps jusqu’à l’autre aisselle. Ça sert à quoi ? Ça reproduit un peu la forme de l’utérus et ça sécurise bébé. 

Les stimuli vont aussi avoir un impact sur le sommeil du bébé. Si votre poupon a vu beaucoup de monde, que ça soit de la famille ou des étrangers, ça le stimule. L’endormissement sera peut-être plus difficile. Il se pourrait qu’il ait plus de pleurs également. Il aura besoin davantage de se sentir en sécurité. Et vous êtes les meilleurs pour cela.

6) Nos choix et nos décisions

C’est VOUS qui choisissez le meilleur moment pour instaurer une routine. Vous décidez quand c’est le bon temps pour le faire. Pour certains les vacances sont un bon moment et pour d’autres, ce n’est vraiment pas le bon moment. Vous avez vos raisons pour choisir cette manière ou technique plutôt qu’une autre. C’est VOTRE décision si vous choisissez de vous coucher avec bébé ou si vous lui flattez le dos ou encore si vous allez le repositionner lorsqu’il se met à babiller. C’est VOUS qui devez choisir ce qui vous rend le plus à l’aise ! L’important, c’est que lorsque vous avez choisi d’essayer une technique, vous devez la faire pendant quelque temps. Ne changez pas trop vite de méthode. Comme bien des choses, ça prend du temps et de la répétition pour instaurer une nouvelle habitude.

7) Namasté

Ça peut prendre du temps. Il n’y a aucune solution magique. Bébé va apprendre à son rythme et vous allez l’accompagner là-dedans. C’est comme apprendre à manger, à marcher ou à parler.  Il va s’endormir seul un jour, je vous le jure ! Pendant ce temps, on respire et namasté.

TRUC : On se fait confiance ! Vous faites de votre mieux. N’hésitez pas à demander de l’aide si vous en ressentez le besoin. Le service de relevailles de Cible Famille Brandon existe pour vous reposer.

Que ce soit à 2 semaines, à 6 mois ou même à 1 an, bébé va apprendre à s’endormir par lui-même. Il faut de la patience.

Si vous avez besoin de repos ou d’aide, n’hésitez pas à appeler Cible Famille Brandon au 450-835-9094 pour notre service de relevailles (pour toute la MRC de D’Autray) ou pour en discuter.

L’endormissement de votre bébé peut être difficile les premiers mois, c’est un moment moins plaisant à passer. Si je peux vous encourager… dites-vous qu’à l’adolescence, vous allez vous chicaner pour qu’il se lève avant midi !

Par Marybel Bergeron, Animatrice-intervenante à Cible Famille Brandon

Pour en savoir plus sur les activités et services de Cible Famille Brandon en périnatalité :

Le jeu : outil de développement et d’apprentissage

Le jeu est le moyen le plus efficace pour favoriser tous les aspects du développement de l’enfant. Tous ses apprentissages passent par le jeu.

Selon la Société canadienne de pédiatrie, un enfant âgé entre 1 et 4 ans devrait accumuler au moins 180 minutes d’activité physique, de tout niveau d’intensité, au cours d’une journée. Pour un enfant de 5 ans, c’est un minimum 60 minutes de jeu énergique. Cela devrait comprendre une multitude d’activités dans des environnements variés où l’enfant pourra développer ses habilités motrices.

Jeux dirigés et jeux libres

L’enfant a besoin de différents moments de jeu dans la journée afin que ses apprentissages soient à leur maximum.

Il est bon de lui offrir des moments de jeu dirigé, c’est-à-dire des jeux structurés comme un bricolage, cuisiner, faire des casse-têtes, etc.

Il est tout aussi important de lui offrir des moments de jeu libre, c’est-à-dire des moments où l’enfant est libre de jouer à ce qu’il veut et comme il le veut. C’est la période de créativité où les jouets peuvent se retrouver par terre, tous mélangés, et où le « faire semblant » est au rendez-vous. Pour que cette période de jeu libre soit bénéfique, un minimum de 45 à 60 minutes est recommandé par jour. Le jeu libre est essentiel à l’enfant. À travers celui-ci, il invente son propre monde, sans aucune contrainte ni limite à son imagination, tout en favorisant son développement global.

Jeu extérieur, important ou pas ?

Le jeu extérieur est très important, il est même conseillé d’aller jouer dehors au moins 30 minutes par jour. Cependant la Société canadienne de pédiatrie recommande de ne pas envoyer les enfants jouer dehors si le facteur de refroidissement du vent abaisse la température à -28˚C (-15 ˚F) ou moins.

Dehors, c’est le meilleur endroit pour laisser l’enfant explorer son imaginaire, exercer son développement global, ses habiletés sociales, son langage et même son autonomie.

Prenons l’exemple d’aller jouer au parc. Pour s’y rendre, on peut y aller à pied et prendre le temps de discuter de ce qu’il y a sur la route. Arrivé au parc, l’enfant s’amuse à grimper, à courir. Il voit d’autres enfants et joue avec eux. Il crée des histoires avec ses pairs, invente des jeux, etc.

Cela n’est pas toujours facile de faire de la place dans la journée pour une sortie, mais c’est tellement important pour l’enfant.

Prenez quelques instants pour vous souvenir de ces moments de votre enfance… Peut-être est-ce l’époque où, lorsque vous deviez rester à l’intérieur, c’était une pénitence pour vous ! Alors pourquoi ne pas offrir ce merveilleux endroit de découvertes à votre enfant. Allez au parc ensemble ou dans la forêt. Qui sait, peut-être retomberez-vous aussi en enfance !

Papa(s), maman(s) et le jeu 

Papa(s) et maman(s) détiennent un rôle important dans cet apprentissage, tout en ayant chacun leur propre façon de s’amuser avec l’enfant. Certains parents sont plus physiques, s’amusent pour le plaisir, sont plus compétitifs et aiment l’action. Il y en a d’autres pour qui c’est l’éducation qui compte avant tout. Ceux-ci tendent à mettre de l’emphase et de l’énergie sur la transmission de certains apprentissages, comme découper, tenir un crayon pour dessiner, écrire son nom ou préparer l’enfant en vue de l’entrée à l’école.

La diversité des approches de chaque parent est bénéfique et au bout du compte, elles se complètent dans leurs interventions.

En jouant avec son enfant, chaque parent apprend à mieux le connaître et favorise le lien d’attachement avec lui. À travers le jeu, il est plus facile d’observer les forces et les défis de son enfant. Jouer avec un enfant, c’est aussi profiter du moment présent avec lui, tout en réduisant le stress.

L’exploration des sens

L’univers des jeux s’étend à l’infini. Le jeu est une façon bien simple et très amusante pour explorer l’univers des cinq sens : l’ouïe, la vue, l’odorat, le toucher, le goût, peuvent être stimulés et développés.

Même à un très jeune âge, l’enfant peut explorer ses cinq sens. Ceux-ci constituent la porte d’entrée qui lui permet de découvrir le monde et de réaliser des apprentissages qui auront un impact positif sur son développement.

Laisser libre cours à la créativité

La créativité et l’imaginaire chez l’enfant peuvent être exercés de plusieurs façons et très facilement. Nous n’avons qu’à penser au père Noël ou à la fée des dents que nous faisons évoluer dans son imaginaire et qui font partie des premières années de sa vie, des monstres que l’on retrouve sous le lit ou dans les garde-robes, des super-héros, des mondes, des histoires qu’il crée et croit réels.

L’imaginaire de l’enfant est sans limite, mais lorsque nous parlons de créativité, c’est une autre histoire, car l’enfant rencontrera sur son chemin un « ennemi » très présent dans sa vie : son parent ! Souvent, en tant que parents, nous tenons à montrer à notre enfant les choses correctement. Par exemple, si l’on dessine un bonhomme, on montre à l’enfant à mettre les yeux en haut du nez et la bouche en bas du nez, le plus centré possible dans le visage. Mais plus nous portons attention au réalisme des choses, plus nous limitons sa créativité. La créativité a besoin de dépasser les limites. Le parent, par son attitude, encourage ou décourage la créativité. Il n’est pas facile de juger de la bonne dose de réalisme à respecter pour que la créativité s’épanouisse.

Essentiel à l’enfant, le jeu soutient les différents aspects du développement, l’exploration des 5 sens et la créativité ! Pourquoi ? Parce que le jeu est l’outil principal de l’apprentissage de l’enfant.

Par Julie Croisetière, éducatrice et animatrice à Cible Famille Brandon

Pour aller plus loin dans l’exploration du jeu, Cible Famille Brandon offre plusieurs ateliers parents-enfants tels que :